Vieilles demeures

Sorges fut une paroisse très peuplée.

Au XIV éme siècle elle comptait 150 feux, soit environ 1.400 habitants. La plupart de ces vieilles demeures ont subsisté bien que très largement remaniées.


Jaillac, est un château médiéval du XVéme siècle ; la tour Est, date du X éme siècle ; la tour Ouest du XII éme, Il existe encore 75 meurtrières. On y accède par une porte en anse de panier. 0n pénètre dans la cour intérieure autrefois inscrite dans les courtines et l’on aperçoit le logis. C’est une vaste demeure de plan rectangulaire, agrafée aux quatre angles d’échauguettes juchées sur cinq corbelets à cinq redans. La chapelle qui était au midi du logis a disparu. Son seul souvenir est un tronçon de pieta qui date de la Renaissance.


Monchâteau, n’est séparé de Jaillac que par un jardin. Sous l’ancien régime c’est un repaire noble de modeste apparence. En 1773 il est cédé à Mr Antoine Deschamp , procureur fiscal et futur maire de Ligueux. A cette date, la demeure est en fort mauvais état et un descendant de Mr Deschamps la fera démolir et y construira une maison moderne

La Haute et Basse Reille, étaient également deux vieux logis de la paroisse de Sorges.

Le Caillaud ou la Borie du Caillaud, ou le Caillaud de Montardit est situé sur la route d’Agonac. Ce repaire noble remonte au XIV éme siècle. Il est alors composé d’une grande cour aménagée pour sa défense, d’une cuisine, d’un office et d’une grande salle au rez-de-chaussée, trois chambres, une chapelle et deux autres chambres dans une tour. Le domaine comprend les métairies de la Balsaque, de la Garenne, du Puy-Cerveau, le bordage du Bourneau et l’importante terre dite  » la Borie du Caillaud « . Cette vieille demeure sera incendiée en 1870

Vige, ce repaire noble ne se distingue guère des autres. La grande salle qui est généralement au rez-de-chaussée constitue alors le principal appartement. La terre de Vige comprend la métairie de Nicoulaud, le vignoble de la Forêt, celui du Pont, la vigne de Champalem, plusieurs autres attenantes à Boreau, l’ancien « Vignaud de Planesse ». Ce repaire noble fut habité très tôt car on trouve des documents en faisant état en 1115.

Maison-Seule, est également un vieux logis de Sorges.


Le Bourneau, fut à l’origine le fief noble d’une famille de ce nom, bienfaitrice de l’abbaye de Ligueux. L’un de ses membres fut chapelain de Ligueux en 1240


La Vayssée, est un ancien repaire noble.

Jaubertie, de temps immémorial, est un fief dépendant des Chabannes. L’ancien château comprenait un corps de logis, encadré de deux pavillons inégaux, au fond d’une grande cour fermée de hautes murailles. Attaquée par Couturas, la demeure est endommagée.

En 1830, Mr. de Malet en achève la démolition pour bâtir sur le plateau voisin du Bouquet une habitation moderne qui reprend le nom de « BOUQUET ».

La Vacherie, est également un vieux logis. Une fabrique de faïence y est installée au XVIII éme siècle.

Le Pavillon, est à l’origine un pavillon de chasse dépendant du château de la Forêt de Cornille et cela dès le XVIéme siècle. La demeure a perdu sa physionomie ancienne

Les Potences, ce village est bâti sur un point culminant de la commune et doit son nom aux bois de justice qui se dressaient là sous l’ancien régime.

Le Parnet, est un logis noble situé près des Potences.
C’est une demeure modeste qui possède une chapelle et une sacristie. La terre du Parnet comprend la métairie de ce nom, celle de la Vayssière, une autre à Grangearias achetée en 1667 et une borderie au même lieu.

II est intéressant de rappeler ici les gestes rituels accomplis par le notaire en présence de témoins pour marquer la prise de possession du Parnet et de ses terres par un héritier en 1773. » Il parcourt tous les appartements et offices, ouvre et ferme les portes, parcourt les jardins, prés, terres et bois. maisons et autres bâtiments des métayers, coupe de petites branches d’arbres, jette des mottes de terre.  » il renouvelle les mêmes gestes à la Veyssière et à Grangearias

La Vigerie de Sorges, était le lieu d’habitation du viguier (Prévot Royal) des seigneurs des Chabannes qui y rendaient la justice.


Laudinie, est un important village muni d’une étude notariale que les Lajugie possédaient de père en fils jusqu’à la Révolution.
La famille Feyfant, qui y est également établie, procure des juges et des procureurs à la justice de Sorges.


Les Faures, sont le siège d’une étude notariale appartenant à la famille Maury


Poux, le logis de Poux appartient aux Reydy qui détiennent une étude notariale et des charges dans la justice de Sorges. ‘


Enchose et Puycousin, sont une enclave de l’Evêché de Périgueux dans la paroisse de Sorges.

Puycousin et Saleix, ces fiefs ainsi que ceux de la Jarrige, la Jarthe, Fontanelle. la Brugière et les Peyrières appartiennent à une vieille famille, les Bonnefond. Ils sont officiers, chirurgiens ou procureurs dans la juridiction de Sorges.