Sentiers des truffières

Sentiers des truffières

Des visites guidées du sentier des truffières sont organisées sur rendez-vous pour les groupes de 10 personnes ou plus, renseignements et réservations en téléphonant au 05.53.05.90.11, ou par courriel à ecomuseedelatruffe@grandperigueux.fr.

Le sentier de découverte des truffières constitue depuis l’origine le prolongement naturel de la Maison de la Truffe. Installé au cœur du bourg de Sorges depuis 1982, ce musée fournit au visiteur les informations les plus actuelles sur la truffe et la trufficulture. Il possède notamment un centre de documentation pour les chercheurs et les passionnés du sujet.

Le sentier de découverte des truffières serpente à travers le causse calcaire du Périgord. Vous observerez particulièrement les onze points qui suivent et qui sont matérialisés par des panneaux numérotés. Nous vous demandons de rester sur l’itinéraire. Ne pénétrez pas dans les parcelles privées qui le bordent à l’exception du point pique-nique N° 2 et de la truffière de l’Ecomusée N° 6.

1 - Truffières dans une vigne

En Périgord, les chênes truffiers sont très souvent plantés dans les vignes, en bordure, ou après cette culture. Le travail du sol de la vigne provoque une aération favorable à la production des truffes.

2 - Aire de pique nique

Aménagée dans le bois, elle est à votre disposition. Merci de respecter la propreté du lieu, vous devrez amener votre ravitaillement. Vous observez à droite une vigne dont les pieds en lisière sont morts ou rabougris, victimes d’un brûlé (la truffe émet des substances antibiotiques auxquels peu de plantes résistent).

Des murettes sont fréquemment visibles de part et d’autre du chemin. Elles sont formées de pierres calcaires datées du Jurassique moyen (ère secondaire, 170 millions d’années) qui constituent le sous – sol du Causse de Sorges. Ce calcaire présente différents aspects : lisse (= »lithographique »), coquillier ou oolithique (amalgame de petits grains). Ils se caractérisent par une grande perméabilité, infiltration rapide des eaux de pluie.

3 - Plantation de pins laricio de calabre

Les plants mycorhizés en lisière sur la droite constituent une truffière de bordure. Plantation datant des années 1990 encore non productive à ce jour.

Au fond, on aperçoit une truffière « nouvelle génération » dont la plantation a été exécutée de façon rationnelle, en fonction de l’orientation du terrain et de sa pente qui déterminent la densité en arbres et leur espacement sur la truffière.

A propos de la végétation du bord du chemin : végétation de haie

L’épine noire (prunellier) est très abondante sur ce type de sols. Sont aussi présents l’églantier aux baies rouges, le cornouiller sanguin, l’aubépine, le noisetier, la viorne lanthane, des ronces…

Vous arrivez sur une petite route goudronnée, partez vers la gauche, vous dépasserez le petit chemin qui part à droite, que vous emprunterez ensuite, sur 50m pour observer le point 4.

4 - Une ancienne truffière

On distingue une truffière ancienne (plus de 70 ans) formée de gros chênes qui ne produisent plus. Les brûlés caractéristiques sont restés très visibles en toute saison sur ce type de sol.

Revenez sur vos pas pour prendre le petit chemin à gauche.

5 - Sur le chemin

A travers le bois, riche en espèces végétales caractéristiques des milieux truffiers, on découvre au détour du chemin une borie récemment construite selon les règles de l’art. Le propriétaire du terrain l’a aménagé en plantant des arbres fruitiers et truffiers vers 1995. Confectionnée en pierre sèche la borie servait d’abri pour le vigneron, ses outils ou même le berger et ses brebis.

ATTENTION, vous traversez une propriété privée, merci de la respecter.

Le bois est constitué de chênes, noisetiers, alisiers, ifs, érables champêtres, cornouillers sanguins, genévriers communs. Sur la droite vous observez des pins sylvestres débités et abandonnés. Ils sont tombés lors de la grande tempête 1999 et non traités rapidement ils ne valent plus rien. Une densité trop importante de chênes et la présence des arbustes empêchent la formation de truffières. La flore herbacée au bout du chemin comprend des plantes de sol calcaire et des espèces beaucoup plus répandues en mai et juin : chicorée sauvage, vipérine commune, millepertuis, serpolet, lotier corniculé…

6 - Truffière arboretum de l'écomusée

Vous observerez attentivement cette truffière. Les chênes truffiers ont été plantés dans une ancienne vigne qui a été arrachée (il en existe encore une à proximité). Deux espèces sont essentiellement présentes : le chêne pubescent, très local, et le chêne pédonculé. Des noisetiers communs, des colurna (noisetiers turcs) et des chênes verts ont été plantés récemment et un système d’irrigation par micro – aspersion a été installé afin de régulariser la production les années de sécheresse. Suivre l’allée centrale : le sol des truffières est fragile.

Vous ressortez de la truffière clôturée et vous partez sur la gauche

7 - La vieille truffière

Dans le bois, à gauche, alignement de chênes d’une très ancienne truffière (110 ans). L’important couvert végétal empêche la lumière de réchauffer le sol. La truffe est dans une situation défavorable et ne fructifie plus. Les spores de truffes sont toujours présentes dans le sol.

Au bout du chemin prendre la route goudronnée sur la droite

Profil du sol avant rénovation Afin de redonner au sol un équilibre favorable au développement de la truffe, il convient d’aérer le sol par plusieurs passages d’un outil à dents et d’améliorer l’état calcique du sol (apports de chaux).

8 - Truffière de 15 ans de chênes et de noisetiers en évolution

On observe un brûlé en lisière de bois. Ce sont les chênes de bordure qui en sont responsables ; ceci prouve que les spores de truffe sont répandues dans la nature, attendant les conditions favorables pour se développer.

A noter, l’abondance de pierres calcaires dans le sol d’une épaisseur de terre végétale très faible au-dessus du substrat calcaire sous – jacent. Cette caractéristique est également typique des terrains du Causse.

Revenir sur vos pas, dépasser le chemin dont vous venez sur la gauche, plusieurs jeunes truffières plantées successivement peuvent être observées à votre droite.

9 - Noyeraie tradionnelle

Deux variétés de noix sont cultivées sur la commune de SORGES, la corne et la franquette :

La corne, variété rustique, donne un cerneau de qualité, mais sa mise à fruits assez lente limite actuellement son implantation dans les noyeraies intensives. Lorsque l’arbre n’est plus producteur, le bois peut servir en ébénisterie.

La franquette a été introduite en Périgord depuis une trentaine d’années. Elle produit rapidement de façon régulière, c’est la variété française la mieux adaptée à la culture intensive du noyer, mais elle exige des sols de qualité.

Les noyeraies traditionnelles produisent de la corne destinée à la production de cerneaux pour la pâtisserie ou l’huile de noix.

10 - Vue sur le bourg de sorges et de ses environs

En face du village du Pey (Les mots occitans de Pey, Puech, Pech, Puy… désignent des points hauts).

Au début du XIX siècle, la prospérité de la commune venait en partie de la production des truffes (environ 6000 Kg par an).

Actuellement, des efforts de plantation et de rénovation sont entrepris sur la commune et ses environs. Un groupement de producteurs de truffes rassemble plusieurs cantons et assure la commercialisation des truffes.

Renseignements à l’écomusée.

Chaque dimanche matin de décembre et janvier se tient un marché aux truffes contrôlé dans le bourg de Sorges. Les derniers samedi et dimanche de janvier a lieu la Fête de la Truffe.

Si vous souhaitez acheter des truffes fraîches venez sur le marché ou téléphonez nous, nous expédions votre commande en urgence.

11 - Point de vue vers sorges

Paysage du causse Périgourdin sur crétacé, dont les sols résultants sont de nature crayeuse. Moins touchés par la sécheresse que les sols issus du Jurassique, ils sont cultivés notamment en céréales.

En ligne de crête, la partie supérieure de ces terrains est recouverte par des formations plus récentes datées de l’ère tertiaire (40 à 60 millions d’années), de nature sablo – argileuse. Cette nature acide, très différente de celle du causse calcaire, favorise le développement de couverts forestiers à dominante de châtaigniers. Ceux – ci sont propices à la pousse d’un autre champignon très prisé en Périgord : le cèpe…

Au loin, sur le coteau, on devine l’ancien moulin à vent du Clapier ECOMUSEE DE LA TRUFFE

Les horaires

Mi juin et septembre tous les jours de 10h00 à 12h30 et de 14h30 à 18h30
Juillet et août du lundi au vendredi de 10h00 à 18h30
Samedi et dimanche de 10h00 à 12h00 et de 14h30 à 18h30
Le reste de l’année du mardi au samedi de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00, le dimanche de 10h00 à 12h30.

Courriel : ecomuseedelatruffe@orange.fr
http://www.ecomusee-truffe-sorges.com/
Tél. 05 53 05 90 11

Boutique – Centre de documentation